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Quelles sont les pathologies qui affectent le tissu parodontal ?

La gingivite est une inflammation des gencives, le plus souvent d’origine bactérienne. Elle se caractérise par une gencive rouge et gonflée, qui saigne lors du brossage ou de l’alimentation, parfois même spontanément. C’est une maladie parodontale fréquente qui touche une majorité de français.

Cette inflammation des gencives est en générale une réponse à l’accumulation trop importante de plaque dentaire, dépôt qui s’accumule naturellement sur les dents, indépendamment de l’alimentation.

La gingivite est réversible et se traite sans séquelle grâce à une hygiène bucco-dentaire adaptée et un traitement professionnel rigoureux. Elle précède toujours d’autres maladies parodontales plus sévères. Aussi, tout saignement de gencive chronique constitue un signal d’alerte à considérer sérieusement.

Une gingivite non traitée peut évoluer vers une parodontite, à savoir une destruction irréversible des tissus de soutien de la dent : c’est le fameux « déchaussement ». Cette destruction d’origine bactérienne se caractérise par des poches parodontales (la gencive se détachent de la surface dentaire) et une perte osseuse.

A l’inflammation gingivale s’ajoute alors des mobilités et déplacements dentaires, une mauvaise haleine, un mauvais goût dans la bouche, ou encore une rétractation des gencives et l’apparition de trous noirs entre les dents. Des abcès douloureux peuvent apparaitre dans les cas les plus sévères.

Les parodontites se développent souvent sur le long terme et sont insidieuses : les symptômes peuvent apparaître plusieurs années après l’initiation de la maladie. Un suivi bucco-dentaire régulier est primordial pour permettre au plus tôt le dépistage et la prise en charge de ces pathologies.

Une récession parodontale se caractérise par une position plus basse de la gencive : une plus grande surface dentaire est exposée, avec pour conséquence un aspect de « dent longue » parfois inesthétique. Cette dénudation de la racine dentaire peut provoquer des sensibilités au froid invalidantes.

Plusieurs facteurs expliquent le développement de récessions parodontales. Souvent, elles résultent :

  • D’un brossage inadéquat, réalisé avec une trop grande pression, le mauvais mouvement ou le mauvais matériel ;
  • De l’évolution d’une parodontite et de la perte osseuse associée ; dans ce cas de figure, des « trous noirs » entre les dents peuvent aussi apparaître.

  • Parfois, ces récessions ne sont pas présentes initialement et apparaissent suite au traitement de la parodontite. En effet, l’amélioration du brossage et le retrait du tartre entrainent une diminution de l’inflammation de la gencive : cette dernière dégonfle et se positionne plus bas du fait de la perte osseuse.

    Pour minimiser l’impact esthétique et fonctionnel des récessions parodontales, plusieurs solutions thérapeutiques vous seront présentées pour répondre à votre demande.

    La péri-implantite est à l’implant dentaire ce que la parodontite est à la dent : il s’agit d’une perte osseuse autour d’un implant, associée à une inflammation de la muqueuse péri-implantaire, qui peut se développer rapidement après la pose de l’implant ou plusieurs années plus tard. Cette maladie peut à terme aboutir à la perte de l’implant.

    Les péri-implantites sont bactériennes et se développent suite à une accumulation de plaque et de tartre autour de l’implant.

    Le suivi parodontal avant et après la pose d’un implant est primordial pour minimiser le risque de développer une péri-implantite et dépister rapidement la maladie lorsqu’elle survient : lorsque la prise en charge s’effectue à temps, l’implant peut être conserver dans de bonnes conditions, même avec un niveau osseux réduit.

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